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1. |
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Intro :
"Qu'est-il arrivé à ce jeune homme?" x2
1er Couplet :
Avec deux ou trois notes, j'te donne le tournis
Et donne des ailes au décor de l'industrie
Fringué de métaphores, les spots m'éblouissent
Et comme un défilé de mode, j'repars dans l'oubli...
Emmenant avec moi des fragments épars
De réalité que je réagence dans le Désespoir,
Je suis le lapin blanc avec un rêve de retard
Et me dis que je finirai peut-être par m'apercevoir…
Ne me demande pas pourquoi je tends vers le n’Importe quoi
Tout en me servant de l’avenir comme d’un porte-voix…
(Comme d’un porte voix) Il est certain que je ne m’arrêterai pas
Tant que ce que l’on appelle « ici » ne sera pas devenu « là-bas »…
Bienvenu, bienvenu dans l’espace-temps
Sur ses plages sans fin, sans océan…
Moi, je n’suis que de passage dans le Temps avec pour seul bagage une étoile
Et des billets de première classe intersidérale, intersidérant…
En partance pour nulle part…
REFRAIN :
J’ai plus l’temps, les secondes s’entrechoquent c’est catastrophique
Pour moi, même en plein sommeil, ca va trop vite…
J’ai plus l’temps et même quand je rêve j’écris
Je n’connais pas l’répit, quand j’me réveille c’est pire…
(What happened to that Boy x2)
Et quand je dors je dis que je pars au travail
J’ai un double emploi du temps pour moi rien de plus normal…
2eme Couplet :
Je tue le Temps avant qu’il ne l’apprenne
L’envoie aux urgences dès la fin de l’aprèm
Aucune indulgence l’instru est à la traîne,
Tu es nostalgique de l’avant je suis nostalgique de l’après…
A cette vitesse il n’y a plus rien de sensé
Je pars à ma rencontre et finirai peut-être par me ressembler…
En attendant je me rate un suicide sur deux
De quoi je parle ? Mais de me perdre dans le non-lieu…
Terroriste des limbes aux facultés télépathiques,
Je me répète sans fin ; je suis le bug dans la matrice…
Tellement technique, j’en reviendrai psychédélique
Je sais qu’on voulait m’interner au début maintenant on m’appelle internet haut-débit…
Je n’écris et ne parle qu’aux limites de l’absurdité,
Tétanisé de sourdeurs, je m’élève jusqu’à l’absourdité…
Quitter la réalité n’était pas qu’une possibilité,
T’es rentré dans la peau de l’homme pressé que l’on aime détester…
L’homme pressé…
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2. |
Le Bonheur d'être Triste
04:20
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Intro :
Pourquoi je ris…
Et pourquoi je pleure…
1er couplet :
Pourquoi je ris…
Et pourquoi je pleure…
Pourquoi ce cycle
Qui dure et parfois m’écœure ?
Pourquoi ces larmes
Qui s’étoilent
Dans le ciel trop vaste
Où enfant j’aimais à compter les étoiles ?
Connais-tu le bonheur d’être triste ?
Il paraît que c’est ca être artiste ;
Voir dans la tristesse ce que l’on ne voit pas
Au-delà de l’ivresse, croire en l’incroyable…
Tristesse, ivresse,
Comme un abîme de lumière
Où j’aime voir dans les souvenirs que je n’ai pas encore
Briller les soleils noirs comme les soleils d’or…
REFRAIN :
« J’ai jamais eu les pieds sur Terre… »
Connais-tu le bonheur d’être triste ?
Connais-tu le bonheur d’être…
Connais-tu le bonheur d’être triste ?
Connais-tu le bonheur…
« J’voudrais voir le monde à l’envers… »
Connais-tu le bonheur d’être triste ?
Connais-tu le bonheur d’être…
Connais-tu le bonheur d’être triste ?
Connais-tu le bonheur…
2eme couplet :
Le style est la politesse du Désespoir
Voilà pourquoi je gagne en vitesse et me laisse choir
Dans des splendeurs inaccessibles
Où les anges pleurent des étoiles…
« Nous aimions sa façon d’être en retard
Mais comme il est permis quand le temps cesse… »
Voilà la façon dont les amants se parlent
Un mélange de bonheur et de tristesse…
Où les exils sont doux comme des retours…
Où les amants perdus dans un beau rêve se retrouvent…
Où les sommeils sont des sommets
Perdus dans un azur de promesses…
Où « les mots ne sont plus les mots »
Mais une seconde nature une seconde peau,
Comme du temps où nous tenions nos promesses
Et où ne nous parlions qu’en poème…
(REFRAIN)
3eme couplet :
Encore une dernière fois faire le saut de l’ange,
Exécuter une dernière virée dans l’Etrange,
Dans des splendeurs où les mains se transforment en fleurs
De trop donner, de trop donner…
Où le suicide s’évoque comme une couleur
Dans les drogues de l’instant et de la douceur…
Où la nostalgie de l’infini est grande…
Et où « la Mort paraît blanche »...
Où les tristesses se soldent par des métamorphoses
Trouvant racine dans le ciel ainsi que leurs causes…
Où l’on mesure la perte à la distance
Que les passeurs de lumière mettent à parcourir le silence…
Où les retrouvailles se font par les plus beaux adieux,
Comme le ciel et la mer réunis dans le bleu,
Une façon de célébrer des unions plus grandes
Et de refuser une dernière fois l’œuvre du temps…
(REFRAIN)
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3. |
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1er couplet – Ossama :
Nous sommes un peuple sans pays ni drapeau,
Semant le vent et récoltant le tempo,
Nos frontières dansent, dessinées au saxo ;
Tout doit être si beau vu de là-haut…
Enfants de la batterie, tombés du ciel,
Pour faire de chaque rythme des étincelles…
Avec nos armes soniques et nos rêves,
Nous savons bien que la rue a des ailes…
Nous ne figurons dans aucun livre d’Histoire
Mais nous revendiquerons la victoire,
Avec nos synthés détraqués, extatiques,
Exaltés, nous sommes le pouvoir non-étatique!
L’insurrection sonore a commencé ;
Une génération encore à se lever,
Avec un nouvel horizon à rythmer
Et une nouvelle manière de crier…
REFRAIN :
Allons-donc Enfants de la batterie,
Notre jour de gloire est à rythmer…
Contre nous de la tyrannie ;
La foule entière s’est levée !
Oui allons-donc Enfants de la batterie,
x2
De la batterie, de la batterie,
De la batterie…
2eme couplet – Coup ?K :
Enfants de la batterie sûrement qu’on devait manquer de repères
La percussion nous permet de relier le corps à la terre
Les baskets se moulent dans le ciment
Les lyrics découlent tout simplement
Tu nous voyais main sur le cœur on se voyait plutôt « Ed Banger »
Tes valeurs à chier hachées dans le blender
Va ! Théorise des heures sur la force des symboles
Chante la république à renfort de paraboles
(Ah, ah, ah) Nous on règle ça en quatre temps
Tous venus d’ici d’ailleurs ralliés par le même battement
Foutre les ennemis du groove en gardav’
Ce beat tue et une fois de plus ils sont sortis sans leur parballe
Pont :
Nous militons pour que les footballeurs gardent leur casque pendant les hymnes
Et que les sales mioches qui ne savent pas remuer la tête en rythme
Soit de corvée de chiottes pour le restant de leur vie d’épave
(REFRAIN)
3eme couplet – Ossama & Coup ?K :
Le Rap c’est faire de l’Art sans demander la permission
Préférer au Salut la plus belles des perditions…
Le Rap c’est faire de l’Art sans jamais faire d’économie
Défoncer le beat et s’barrer en catimini…
Avec un kick et un snare, je virevolte,
Hiphop ; où quand l’imaginaire se révolte…
Avec un kick et un snare je charbonne
Et quand la rime se faire rare je marmonne…
Nos MPCs face à la France stressée…
Notre énergie face à leurs mines blasées…
Nous incarnons la France profonde…
Enfants de la batterie à la rage féconde…
Nous ne voulons pas le pouvoir…
Car nous sommes le pouvoir !
Nous n’avons pas de limites ;
Tout est musique, tout est politique…
(REFRAIN)
Enfants de la Batterie... x4
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4. |
Seul ce Soir
04:27
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1er couplet :
Encore une fois je crois que j’ai trop bu…
Comment en suis-je arrivé là ? Je ne sais plus…
Plus personne ne peut m’encadrer
Pas même les murs de ce quartier…
Je suis le chaînon manquant de l’évolution ;
Un métrosexuel , un « hétéro ça pionce »…
Je suis le premier homme « qui rampe debout »,
Espérant finir à quatre pattes à chaque rendez-vous…
Il n’y a plus que mes jambes pour me supporter
Un ami ou deux pour me dire que j’en ai trop fait…
Je crois que je vais encore finir seul ce soir,
Sous un abri d’bus, ou sur le banc d’un petit square…
Qu’importe qu’il n’y ait plus de métro ;
Seul et mal accompagné je me trouve très beau…
Ce soir, j’ai encore fait mon numéro :
« Mais non, ça c’est mon numéro… »
REFRAIN :
J’ai comme le pressentiment…
Que j’vais finir seul ce soir…
Et faire mentir mon miroir…
Je n’aurai jamais dû tant boire… x2
2eme couplet :
J’ai à peu près une heure pour refaire le monde,
Ce que personne n’a fait, je le fais en trente secondes…
A l’abri des regards dans l’obscurité,
J’accède aussi à ce sentiment d’éternité…
Non ! Je ne rentrerai pas chez cet épicier
Alors que l’autre contre un mur continue de… prier !
Non ! Je ne rentrerai pas chez cet épicier…
Hey ! Me voilà sorti de chez l’épicier !
Entre lui et moi, je ne suis pas aidé
Mais je sais au fond de moi que la rue est ailée…
Et que le bout de la route emmène vers les étoiles,
Où nul taxi ne va ; je finirai tout nu sur les toits !
La dentelle de la ville se découpe dans le noir…
Et dire que je vais finir seul ce soir…
Au loin l’horizon brode avec les ombres de la nuit
Quant à moi je « roule en célib’ » dans les rues de Paris…
(REFRAIN)
Pont :
D’ailleurs, ça me fait penser…
Et si c’était pas le métro qui bougeait mais la ville qui bougeait ?!
Genre toi t’es assis dans le métro, tranquille, tu crois qu’ ça avance… Mais en fait t’as pas bougé !
Tu vois moi c’est pour ça euh, j’roule en célib’ hein… Quelque part, je sais où j’en suis !
Y’a pas de ça bouge, ça bouge pas euh, ça avance peut-être…
Ptêtre que j’crois qu’ça avance mais c’est tout qui bouge sauf moi !
Hein, je… Au moins j’prends pas de risque !
Ouai… Moi j’roule en célib'… Pas d'métro !
Ah j’aime bien cette idée…
Non parce que faut pas croire le métro…
« TA GUEULE ! »
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5. |
A quelques pas la Mer
03:39
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1er couplet :
A quelques pas la Mer
Celle que j’imagine au détour d’une rue
La mer féline ouvrage solitaire
Bondissant sur le rêve brut
A quelques pas la Mer
Celle que j’imagine
Dans les rues-estuaires
Dans mon cœur-embouchure
En plein soleil dans les courants d’air
Celle qui fait chavirer la vue
A quelques pas la Mer
Celle que j’imagine
Dans l’écume de la lumière
Diffractée galopant dans un lointain reflux
La mer la mer impétueuse et fière
Surgissant d’un bloc comme la ville nue
A quelques pas la Mer
Celle qu’on imagine
En plein mois d’août
A la prochaine aire ou sortie d’autoroute
La mer que j’aperçois dans le vague de tes yeux
A Paris métro 2 ligne bleue
2eme couplet :
Je n’prendrai pas le métro mais juste la ligne,
A quelques pas la mer, celle que j’imagine
Dès que je commence à prendre de l’altitude,
Que mon regard porte au dessus des habitudes…
Je sais la mer possible même en pleine ville ;
Ressens le courant d’air de la Chapelle à Belleville…
Tout est possible d’un Mc d’un producteur,
Viens prendre le large dans notre métro plus de conducteur !
Vue d’ici, la ville est si belle…
Vois comme Paname prend des airs de sirène…
Au loin la pollution danse avec la ville ;
Serait-ce la mer ou bien moi qui me l’imagine ?!
Puisque le ciel est cisaillé de gris, de briques,
Sans parler de l’horizon que l’on nous confisque,
J’apprends à voir la mer dans le vague des tes yeux
A Paris, métro 2, ligne bleue…
REFRAIN :
A quelques pas la mer, celle que j’imagine
Dès que je ferme les yeux en parcourant la ville,
Celle que j’aperçois dans le vague des tes yeux
A Paris, métro 2, ligne bleue…
A quelques pas la mer, celle que j’imagine,
Dès que je ferme les yeux en empruntant la ligne,
Celle que j’aperçois dans le vague de tes yeux
A Paris, métro 2, ligne bleue…
X2
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Ossama Paris, France
"Le rap c'est faire de l'Art sans demander la permission."
Contact:
larueadesailes@gmail.com
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